Chronologie

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1861
Le 14 mars, naissance de George Desvallières, à Paris.



1870
Le 7 juin, naissance de Marguerite Lefebvre, future Madame George Desvallières, à Paris.



1878
Académie Julian.
Rencontre de Gustave Moreau par l'intermédiaire de Jules-Elie Delaunay.




1880
Ecole des beaux-arts.



Ernest Legouvé et Gustave Moreau
1883
Salon des artistes français [SAF] : Portrait de Mlle D., remarqué par Puvis de Chavannes.



1884
Sociétaire du SAF.



1885-1886
Voyages en Italie.



1890
Le 6 février, il épouse Marguerite Lefebvre (1870-1955) ; Jules-Elie Delaunay et Gustave Moreau, témoins de leur mariage.


Photographie Nadar
George Desvallières
Photographie Nadar
Marguerite Desvallières


1893
Médaille au SAF.



1894
Médaille au SAF.



1895
Membre hors concours au SAF.
15 juillet-18 août : voyage en Italie.


George Desvallières devant
Les Suivantes de Nausicaa et leurs jeux, vers 1898


1898
Le 18 avril, mort de Gustave Moreau. George Desvallières, exécuteur testamentaire avec Louis Chabrier.
Début de la correspondance Georges Rouault-George Desvallières.



1899
12 mai-5 juillet : voyage en Sicile et à Naples.



Famille Desvallières en 1900 à Seine-Port


1900
Le 14 avril, Exposition universelle ; médaille d’argent.
15 avril-24 avril : voyage au Portugal et au Maroc.
Chaque été depuis leur mariage la famille Desvallières se retrouve à Seine-Port en Seine-et-Marne.



1901
L’Ateneum Art Museum d’Helsinki se porte acquéreur de Sainte Marie, rose mystique.
Le 22 avril, il quitte le SAF pour un salon plus libéral, le Salon national des beaux-arts [SNBA],
où il exposera chaque année. Aeternum Transvertere acheté par l’Etat le 12 juillet.



1902
Le 28 février, la maison de Gustave Moreau devient musée national par décret.
Le 22 mars, exposition à Budapest.
Le 7 août, musée Gustave-Moreau : Henri Rupp, administrateur, remercie Desvallières pour ses excellents conseils dans l’organisation et le placement des tableaux.



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1903
Le 14 mars, mort d’Ernest Legouvé.
Le 25 mars, exposition à Munich.
Le 16 avril, sociétaire de la SNBA.
Juin-juillet : voyage à Londres. Etudes dans les music-halls, les bars et les théâtres :
Femmes de Londres et du Moulin Rouge, dans l’esprit des Fleurs du mal de Baudelaire.
Eté 1903 : rencontres d’artistes aboutissant à la création du Salon d’Automne. Frantz Jourdain, président, choisit Desvallières comme vice-président de la section peinture.
Le 16 octobre, Kunsthandlung, Düsseldorf.
31 octobre-6 décembre : premier Salon d’Automne, Petit-Palais des Champs-Elysées.
Choses vues (souvenirs de Londres).



1904
Conversion en l’église Notre-Dame-des-Victoires, à Paris.
Le 21 avril, Journal de Léon Bloy : « Annexion définitive de deux peintres déjà rencontrés, Georges Rouault et George Desvallières, extraordinaires tous les deux, le premier s’empoisonne, le second se suralimente. » (BLOY Léon, L’Invendable, 1904-1907, Paris : Le Mercure de France, 1904).
Jeudi 13 octobre, inauguration du deuxième Salon d’Automne, Grand-Palais. Desvallières, placeur.



1905
5 décembre 1904-10 janvier : exposition chez Charles Rivaud (bijoux d’art et peintures) : rencontre avec Jacques Rouché, qui achète Joueurs de balles et devient son mécène.
24 mars-30 avril : Salon des indépendants.
18 octobre-25 novembre : troisième Salon d’Automne. Placeur : Charles Plumet, assisté de Desvallières, Guérin, Piot et Baignières, anciens de Gustave Moreau. Salle VII, les « fauves ».
Sous son impulsion, création d’une section musicale. Il expose 4 œuvres.
19 octobre-26 novembre : Exhibition of Paintings of Contemporary French Artists,
The Art Institute of Chicago (Etats-Unis) : notamment A nymph.



1906
Voyage en Italie du Nord.
Janvier : décès de Madame Emile Desvallières, mère de George.
Mars : Kunsthalle, Bâle, exposition d’art français.
20 mars-30 avril : Société des artistes indépendants : Le Sacré-Cœur (1905).
Le 3 avril, lettre enthousiaste de Léon Bloy à propos de ce tableau : « Vous avez déchaîné un lion. »
Septembre-octobre : Grand Salon officiel des beaux-arts à Gand.
6 octobre-15 novembre : quatrième Salon d’Automne, Grand-Palais. Le Rolla d’Alfred de Musset, illustré par Desvallières, est présenté par Gaston Gallimard dans le cadre de la nouvelle Exposition du livre.
Fin 1906 : Desvallières, conseiller de Dethomas et Guérin, professeurs à La Palette.



1907
A la demande de Jacques Rouché, il commence la frise de l'hôtel Rouché et devient critique d’art pour La Grande Revue (1907-1911).
2 mars-2 avril : exposition d’art français Strasbourg-Stuttgart : Portrait de Mlle S.D.
1er-22 octobre : Salon d’Automne (*) : Sabine Desvallières, section des arts décoratifs
(broderie d’art).



1908
Desvallières, professeur à l’atelier de La Palette : parmi ses élèves, Dunoyer de Segonzac et
Luc-Albert Moreau. Il termine la décoration de sa frise décorative pour l’hôtel Rouché.
Le 25 décembre, il donne la parole à Matisse dans les colonnes de La Grande Revue :
« Notes d’un peintre ».



1909
Janvier : membre du comité de l’Exposition française de Montréal.
Le 6 janvier, membre du comité de patronage de la Société française d’illustration.
Exposition Galerie Druet, Paris, Sonneurs de trompe.
Octobre : Internationale Kunstausstellung, Munich.



1910
Leipziger Kunstverein, exposition à Leipzig.
Le 16 mai, George Desvallières et Maurice Denis nommés chevaliers de la Légion d’honneur à titre civil.
17-28 mai : galerie Druet, Paris, George Desvallières : 52 œuvres dont plusieurs portraits, des illustrations de Rolla et La Vigne.
Fin mai-début juin : voyage en Espagne.
Le 10 juin, membre de la Société de Saint Jean pour l’encouragement de l’art chrétien.
1er octobre-8 novembre : Salon d’Automne, Christ à la colonne, La Grèce.
Grand-Palais : exposition des arts décoratifs de Munich.
Richard Desvallières expose pour la première fois (ferronnerie d’art).
Novembre : galerie Hessèle, Paris, Les Elèves de Gustave Moreau.



1911
Le 18 février, rencontre avec Jacques Maritain.
Exposition à Rome.
Le 11 septembre, au Théâtre des Arts, première d’Anathema, de Leonid Andreieff : décors et costumes de Desvallières.
1er octobre-8 novembre : Salon d’Automne, Grand-Palais : il réalise l’affiche, l’invitation et la couverture du catalogue ; les fauves et les cubistes occupent deux salles adjacentes.
14 novembre-31 décembre : Société de Saint Jean, musée des Arts décoratifs, Exposition internationale d’art chrétien : affiche de Desvallières, Le Christ aux midinettes ; broderies de Sabine Desvallières et Grille de communion de Richard Desvallières.
Conférence « Art chrétien » à la Société Art et Science.
Décembre : parution du livre consacré à Gustave Moreau avec 60 reproductions en héliogravure
(J.-E. Bulloz), préface de George Desvallières.
Décembre : exposition de la Fine Arts Academy, Albright Art Gallery, Buffalo (Etats-Unis).



1912
Le 10 janvier, Le Temps, « Y a-t-il une renaissance de l’art religieux ? », interview de Desvallières sur son projet d’école d’art religieux.
Avril : exposition à l’International Carnegie Institute, Pittsburgh (Etats-Unis).
15 avril-31 octobre : Decima Esposizione Internazionale d’Arte della Città di Venezia.
22-23 avril : Théâtre du Châtelet, Istar, concert de danse de Vincent d’Indy : décors et costumes de Desvallières.
Juin : publication du « Projet d’école d’art placée sous la protection de Notre-Dame de Paris » (Notes d’art et d’archéologie, juin 1912).
Juin : exposition d’art religieux moderne à Bruxelles.
Juillet : salon de la Triennale, Paris, exposition d’art français.
1er octobre-2 novembre : Salon d’Automne, Grand-Palais : Sabine et Richard Desvallières exposent avec André Mare la Maison cubiste.
5-6-7 octobre : dans la presse, scandale à propos des cubistes au Salon d’Automne. Un de leurs défenseurs, Desvallières présente sa démission à Frantz Jourdain.
Novembre : galerie Manzi et Joyant, Paris, avec Bonnard, Roussel, Denis.
Le 3 décembre, un débat à la Chambre des députés clôt l’affaire des cubistes : Desvallières retire sa démission.


George Desvallières et ses élèves


1913
Exposition à Gand.
Exposition à Munich.
Mai : Théâtre des Arts, Orphée de Gluck : décor et costumes de l’acte I par Desvallières.
9-21 juin : 30 œuvres exposées à la galerie Druet, Paris.



1914
Exposition internationale de Lyon.
Début août : Richard Desvallières sur le front du Nord. A 53 ans, George Desvallières organise la 3e compagnie du 6e bataillon de chasseurs alpins à Saint-Laurent-du-Var.
Fin septembre : Daniel Desvallières, 17 ans, s’engage dans la 4e compagnie du 6e bataillon de chasseurs alpins à Nice.



Daniel et George sur le quai
de la gare de Nice


1915
Le 23 janvier, le commandant Marsal quitte Nice pour intégrer l’État-major du général Joffre. Desvallières prend provisoirement le commandement du bataillon.
Le 29 janvier, Daniel quitte Nice avec sa compagnie pour le front des Vosges.
Le 15 février, Desvallières prend la même direction.
Le 17 février, il arrive à Bussang.
Le 18 février, le père et le fils se retrouvent à Saint-Amarin. Basé à Rochedure, près du Sudel, il restera trois ans à l’Hartmannswillerkopf et dans les secteurs avoisinants.
Le 19 mars, remonté du Sudel, Daniel est tué dans l’attaque du grand Reichackerkopf.
Le 7 mai, le colonel Lanson apprend à George la mort de son fils Daniel.
Le 20 septembre, il est promu chef de bataillon à titre définitif par décret du président
de la République.



1916
Plusieurs changements de secteurs.
Le 18 mai, première citation de George Desvallières
à l’Ordre de la brigade.
Vœu de ne plus peindre que des sujets religieux.


1917
Après un hiver très rude Desvallières est félicité lors de l’été  pour sa précieuse collaboration dans la défense de la zone dont il a eu la garde.


1918
Le 8 février, deuxième citation de George Desvallières
à l’Ordre de la brigade.
Le 28 mai, mort du général Pierre des Vallières,
cousin de George, qui s’illustra à Heurtebise, dans la Somme.
20 octobre-9 novembre : commandant du camp de prisonniers d’officiers allemands à Jausiers, près de Barcelonette.
Le 15 novembre, décès d’Emile Desvallières, son père.
Le 22 décembre, démobilisation de Desvallières.
  

Le Commandant Desvallières devant sa cagna



1919
Fondation de la Fédération française des artistes mobilisés.
Le Drapeau du Sacré-Cœur, monument aux morts de Verneuil-sur-Avre.
Création des Ateliers d’art sacré avec Maurice Denis.



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1919-1924
Décoration de la chapelle de Saint-Privat chez Jacques Rouché, directeur de l'Opéra, méditation sur la guerre. Dieu le Père, Le Sacrifice de la guerre, Le Grand Sacrifice du Calvaire.


1922
Création d’une section d’art religieux au Salon d’Automne.



1923
Participation à la fondation du Salon des Tuileries.
Voyage aux Etats-Unis. Membre du jury de l’Exposition internationale
du Carnegie Institute de Pittsburgh.
Article du Pittsburgh Sun,
16 mars 1923
1924
24 avril-5 juin : International Art Exhibition, Carnegie Institute, Pittsburgh. Dieu le Père.
Salon des Tuileries n°443 Sacré-Cœur, protecteur des familles.



1925
15 mars-15 avril : exposition au Chicago Art Institute.
4-19 avril : musée des Arts décoratifs, Paris, George Desvallières : 48 œuvres autour
de sa décoration de Saint-Privat.
Avril-octobre : église du village français à l’Exposition internationale des arts décoratifs industriels et modernes ; Sainte Face, aujourd’hui au musée d’Art moderne du Vatican.



George et Marguerite
à Mazamet, 1927
    
1926
6 janvier : mort d'Émile Paladilhe.
23 mars : mort de Maurice Desvallières.
Avril : galerie Georges-Petit, Paris, exposition Gustave Moreau et quelques-uns de ses élèves, à l’occasion du centenaire de sa naissance : préface du catalogue par Desvallières ; 6 œuvres, dont Annonciation.
Le 3 avril, La Vie catholique, « L’évolution de la pensée chrétienne dans l’œuvre de Gustave Moreau », article de Desvallières.
Le 11 avril, il fait profession au tiers-ordre dominicain.
Le 1er mai, ouverture à Paris du Salon des Tuileries :
L'Église douloureuse (1926).
Décoration de l’église Saint-Jean-Baptiste de Pawtucket,
en Nouvelle-Angleterre.
Le 20 septembre, sa fille Sabine entre comme postulante au couvent des Clarisses de Mazamet (Tarn).
Le 5 novembre, ouverture à Paris du Salon d'automne : 4 panneaux pour l'église de Pawtucket, Dieu le Père, L'Ascension, Les Apôtres et O Salutaris Hostia (1926).



1926-1927
Cartons des vitraux de la chapelle de l'Ossuaire de Douaumont.



1927
Le 7 mai, profession de Sabine sous le nom de sœur Marie de la Grâce, au couvent des Clarisses de Mazamet.
Le 18 septembre, inauguration de la chapelle de l'Ossuaire de Douaumont (vitraux).



1928
Le 14 mai, Desvallières, pour sauver le musée Gustave-Moreau, propose la création d’une « Société des amis du musée Gustave-Moreau ».



1929
4-15 février : galerie Druet, Paris, exposition George Desvallières : 50 œuvres religieuses.



1929-1931
Eglise de Wittenheim, en Alsace : Le Triomphe de sainte Barbe, Les Dix Commandements, Chemin de Croix, baptistère et vitraux.



1930
Mai : élection à l’Académie des beaux-arts (Institut de France) au fauteuil de son ami
René Ménard.
Juillet : après la démission de Georges Rouault, conservateur du musée Gustave-Moreau.
Membre de la section peinture de l’Académie des beaux-arts de Belgique.
16 octobre-7 décembre : exposition à l’International Carnegie Institute, Pittsburgh.



1931
Exposition coloniale de Paris : affiche Charles de Foucauld, Pavillon des missions. Depuis 1933 église Notre-Dame des Missions à Epinay-sur-Seine.
Chapelle de la Cité du Souvenir, à Paris (XIVe arrondissement), nouvelle méditation sur la guerre.




1932
17-31 mars : musée de Sculpture comparée du Trocadéro, Paris, exposition des nouvelles acquisitions inaugurée par une conférence de Desvallières, « De l’art médiéval à l’art chrétien ».



1933
20-31 mars : 20 œuvres de Desvallières à la galerie Druet, Paris.
Le 22 mars, nomination à l’Academico virtuoso di merito corrispondente, Rome, académie favorisant l’étude, l’exercice et le perfectionnement des beaux-arts, notamment de l’art sacré.
Grand panneau Saint Joseph et les Ecoliers pour la chapelle du collège Saint-Aspais, à Fontainebleau.



1934
Février : Exposition internationale d’art sacré, Rome.
Société des artistes indépendants, Grand-Palais des Champs-Elysées, Exposition du cinquantenaire.
Mai : Biennale de Venise : notamment Sainte Véronique.
Il signe le manifeste de Jacques Maritain
« Pour le bien commun », qui prône un christianisme social.
Novembre-décembre : exposition Les Fauves,
l’atelier Gustave Moreau : 7 œuvres,
dont Au Moulin Rouge.
    
George Desvallières et Sainte Véronique



1935
Le 16 février, mort de Sabine Desvallières, sœur Marie de la Grâce, à Mazamet.
Création de la revue L’Art sacré ; membre du comité de rédaction.
Eglise du Saint-Esprit, à Paris (XIIe arrondissement) : Chemin de Croix grandeur nature.
Mort de Frantz Jourdain, président du Salon d’Automne.
Le 21 décembre, conférence sur Radio-Luxembourg, « Le catholicisme en face du monde moderne. Peinture et Charité ».



1936
Président du Salon d’Automne.
Cycle de compositions sur la Vierge.



1937
Décoration de la chapelle du séminaire de Meaux.
Mai-novembre : Exposition internationale, Pavillon pontifical : La Réconciliation.
Juin-octobre : exposition Les Maîtres de l’art indépendant : 1895-1937, Petit-Palais : entre autres Picasso, Braque, Léger, Matisse. Salle 23 : 20 œuvres de Desvallières.



1938
Position en faveur des nouveaux vitraux de la cathédrale Notre-Dame de Paris
(Le Figaro, 17 décembre).



1940
Président de l’Institut.



1942
Cathédrale d’Arras : Nativité et Résurrection (1940-1942).



1943
Président de la Société de Saint Jean.



1946-1947
Chapelle de l’Ermitage, à Nancy : 4 panneaux.



1947
Président d’honneur du Salon d’Automne.



1950
Interview télévisée avec J. Prichard.
Le 4 octobre, mort de George Desvallières.



(*) A compter de cette date, les éditions du Salon d’Automne ne sont pas toutes citées dans cette chronologie non exhaustive.

 

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Crédits photographiques : archives privées.
Copyright © Catherine Ambroselli de Bayser, 2003.