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Mardi 17 janvier 2023
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Bonne année 2023 avec George Desvallières !






ILLUSTRATION DE LA VIE DE MARIE DE JEAN RAVENNES, 1927-1928, CR 1885-1957


Catalogue Raisonné, Tome III P 493-505

CR 1937 Marie et Jésus enfant, 1928
Illustration, 17,9 x 13,5 cm, 7 x 5 in.,
hors-texte, entre les p. 130-131,
Signé « G. Desvallières », en bas à gauche

Le peintre compose de nombreuses aquarelles dont 48 sont conservées pour être gravées sur bois en dix couleurs qui ornent, hors-texte, bandeaux et culs-de-lampe du beau livre d'art. Le procédé Jacomet utilisé donne une copie très exacte de l’original ; d’où la difficulté actuelle de ne pas confondre ces reproductions de haute facture avec les originaux dont très peu ont été retrouvés.

À la section d’art religieux du Salon d’automne 1927, les aquarelles originales sont exposées et admirées, unique envoi de l’artiste accompagné de deux répliques de vitraux de la crypte de Douaumont. Les critiques voient un nouveau style dans ces petits motifs où le talent de l’artiste s’offre avec « autant d’éclat que dans les peintures de grandes dimensions » (Julia). Raymond Bouyer confirme : « l’œuvre capitale de la section d’art religieux est le nouvel ouvrage de son organisateur Monsieur George Desvallières. Ce sont tantôt des tableaux achevés, tantôt de rapides esquisses, où le grand héritier chrétien de Gustave Moreau sait enclore tout son art passionné, symphonie de notes tour à tour fraiches comme un bouquet des champs, ou brûlantes comme un soir d’orage, la Crèche, Saint Joseph tenant Jésus dans ses bras, la Vierge debout parmi les astres, la Première faute, petites merveilles de lumière et de sincérité. [...] » (Pératé).

« Desvallières ne répète pas l’iconographie traditionnelle, il la renouvelle, il ne cherche son inspiration que dans les images que sa foi lui propose. Son art, sans rien perdre de sa puissance, n’a plus dans ces images la portée tragique des grandes décorations et se montre, en son charme souriant, peut-être plus accessible. » (Messelet 1928)

« Elles forment un tout vivant, une unité spirituelle ; elles sont la méditation de Desvallières sur la Sainte Vierge, ou plus exactement son expérience intérieure de la Mère de Jésus. » (Girod de l'Ain 1934)

Desvallières reprend ici en petit format les scènes qu’il imagine depuis son retour à la foi, qu’il a déjà peintes maintes fois dans ses grandes œuvres d’antan et qui vont se déployer par la suite jusqu’à sa reprise, au seuil de la vie, d’une dernière méditation imagée sur Le Petit Office de la Sainte Vierge. (Illustration du Petit Office de La Sainte Vierge, 1944-1947, CR 2562-2624, Tome III, p. 676-685)

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