Citations sur Desvallières


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« C'est la plus saisissante des toiles françaises, qui, en comparaison, paraissent bien éloignées de l'âme de l'art. »

« C'est l'œuvre d'un peintre dont la dignité n'a d'égale que le talent, et qui détient l'enviable record d'avoir été, pendant la guerre, un chef de bataillon de chasseurs alpins français, officier de réserve de plus de cinquante ans. »

Pénélope Redd, « New painter from homestead », The Pittsburgh Sunday Post, Pittsburgh (États-Unis), 15 avril 1923 (À propos de Dieu le Père, décoration de la chapelle de Saint-Privat exposée à Pittsburgh).



« Et de Rouault, nous voici conduits à Desvallières ; une même foi les brûle. Ce sont des visionnaires hantés d'ascétisme ; ils entreront de compagnie au Paradis des coloristes ; mais, tandis que le premier ira s'asseoir en silence près de Daumier, c'est de Mathias Grünewald et de Valdès Leal que le second sollicitera l'audience. Desvallières est le peintre de la guerre, de ses charniers, de la mort, et de l'Homme de douleur au sublime visage couronné d'épines.

Louis Vauxcelles, in Louis Cogniat, Les Fauves. L'Atelier de Gustave Moreau, Les expositions de Beaux-arts
et de la Gazette des beaux-arts, Paris, novembre-décembre 1934, préface.



« A l'exemple du Tintoret et du Greco, il excelle à unir les visions célestes au monde terrestre. Nul n'était plus digne de magnifier l'Ossuaire de Douaumont où, pour peindre l'innombrable martyre du poilu, conforté par les légions angéliques, Desvallières transporte dans la peinture moderne les accents de la Chanson de Roland. »

Raymond Escholier, La Peinture Française au XXe Siècle, Paris : H. Floury, 1937.



« Les vitraux de l'Ossuaire de Douaumont, inauguré en 1927 à la mémoire des quatre cent mille soldats français tombés devant Verdun, ont été demandés à l'artiste qui était évidemment le plus qualifié pour les réaliser dignement, sans fadeur, ni mièvrerie, en unissant la réalité au sublime. C'est de George Desvallières que je parle. Desvallières, qui a commandé, pendant la guerre, un bataillon de chasseurs à pied, a composé pour Douaumont des vitraux qui rappellent avec une force d'expression émouvante les souffrances et la grandeur du sacrifice des combattants. »

Pierre Ladoué, Clochers, Paris : J. de Gigord, 1938.



« La peinture commémorative des sacrifices de la guerre de Desvallières n'est pas « bleue et rose ». Elle est sombre, extrêmement sombre, comme celle du Rouault du Miserere […] et le sang qui s'écoule des blessures de ses combattants n'a pas le rouge vif des charmants coquelicots symboles d'un héroïsme aseptisé. »

Annette Becker, La Guerre et la Foi, de la mort à la mémoire, 1914-1930, Paris : Armand Colin, 1994.



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© Catherine Ambroselli de Bayser, janvier 2016.